Ra la la la NOOOOOOOOn!!! ça va pas r'commencer!!!
Voilà, comme personne n'a tenu le coup pour les caricatures, c'est reparti pour un tour... Rha la la, quand on a l'épiderme trop sensible, l'orgueil trop haut placé et que la rhétorique est déjà bien rodée, ça part tout seul.
Allez, courage, l'incendie ne fait que démarrer. On en a encore à un mois à entendre les inepties hélas "habituelles".
Quand aux cathos, ils ont soutenu les fous au moment de l'affaire des caricatures... et bien maintenant c'est votre tour messieurs d'essuyer la furie de l'Internationale islamiste.
vendredi 15 septembre 2006, 13h16
Le monde musulman réclame des excuses du pape après ses propos
ISLAMABAD (AFP) - Demandes d'excuses, de rétractations ou de clarifications affluaient du monde musulman vendredi, trois jours après les déclarations du pape Benoît XVI, jugées insultantes pour l'islam.
En visite mardi en Allemagne, le souverain pontife avait implicitement établi un lien entre islam et violence, notamment concernant le "jihad".
Vendredi, le parlement pakistanais a adopté une résolution demandant au pape de "retirer ses propos dans l'intérêt de l'harmonie entre religions".
"Les remarques péjoratives du pape sur la philosophie du jihad (guerre sainte) et le prophète Mahomet ont blessé les sentiments du monde musulman et présentent le danger de répandre l'acrimonie parmi les religions", ajoute le texte, adopté à l'initiative d'un élu islamiste.
De son côté, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a dénoncé l'"ignorance" du souverain pontife sur l'islam, et des propos "regrettables", qui "ne font qu'accroître le fossé entre religions que nous nous efforçons avec ardeur de combler".
Même indignation en Inde, où la commission nationale pour les minorités a jugé que les propos du pape sonnaient comme un appel aux "Croisades du Moyen Âge".
Dans ce pays, une association musulmane a qualifié le discours prononcé par le souverain pontife de "blasphème" (c'est le passage où on est pété de rire), tout en appelant les musulmans à "la modération et (à) ne pas perdre leur sang froid".
La presse du Qatar traite le pape d'"ignorant des principes de l'islam" et le somme de présenter des excuses aux musulmans .
Le journal al-Watan déplore même que "le pape du Vatican se joigne à ceux qui jettent de l'huile sur le feu pour attiser le conflit entre les civilisations".
Jeudi, les propos du pape avaient déjà suscité condamnations et demandes d'explications dans le monde musulman, certains responsables appelant toutefois à la retenue et au dialogue.
Un influent religieux musulman, Youssef Al-Qardaoui, (tiens c'est le chéri de l'UOIF celui-là) a appelé Benoît XVI à "présenter à la nation de l'islam des excuses après le préjudice causé".
"Le pape veut-il qu'on ferme les portes du dialogue et qu'on se prépare à de nouvelles croisades?", s'est interrogé ce membre de la puissante confrérie des Frères musulmans.
"Nous appelons à la paix parce que notre religion nous y ordonne, mais si la guerre nous est imposée, nous la livrerons à contrecoeur", a ajouté cheikh Qardaoui.
Espèrant que "cette campagne surprenante ne témoigne pas d'une nouvelle orientation du Vatican à l'égard de la religion musulmane", l'Organisation de la conférence islamique (OCI), dont le siège est à Djeddah, a pour sa part demandé au Vatican de clarifier "sa véritable position à l'égard de l'islam et de ses préceptes".
Au Koweït, le secrétaire général du parti islamiste Oumma (Nation islamique), Hakem al-Mutairi, a appelé tous les pays musulmans à rappeler leurs ambassadeurs auprès du Vatican "jusqu'à ce que le pape présente des excuses pour le tort porté au prophète et à l'islam".
En Turquie, où Benoît XVI est attendu du 28 au 30 novembre, le directeur du département des affaires religieuses auprès du gouvernement, Ali Bardakoglu, a déclaré ne voir "aucun intérêt pour le monde musulman à la visite en Turquie d'une personne ayant de telles convictions pour l'islam et son prophète" (et il n'y aucun intérêt à voir un pays avec de telles convictions entrer en Europe).
Le député islamiste marocain (modéré) (sans déc'?, alors les autres c'est quoi?) Abdelilah Benkirane a quant à lui qualifié les propos du pape d'"offense à plus d'un milliard de musulmans, à la religion la plus dynamique du monde et qui avance partout, même dans les territoires chrétiens".
Les propos du pape ont également suscité des remous en Europe.
Aiman MAZYEK
En Allemagne, le secrétaire général du Conseil central des musulmans, Aiman Mazyek, a estimé que l'Eglise catholique était mal placée pour critiquer les dérives extrémistes de l'islam en raison de son histoire (oui, mais cela ne les excuse pas pour autant).
Quant au président du Conseil français du culte musulman (CFCM), la plus haute instance de l'islam en France, Dalil Boubakeur, réputé pour sa modération, (ah ah ah! sans blague?) il a réclamé "une clarification" des propos du souverain pontife.
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