Tuesday, February 14, 2006

Moussaoui: même en pitre, il est mauvais


Moussaoui aura décidément tout raté.
Même sa carrière de comique aura tourné au pathétique.
Ceci dit son but n'est sans doute pas d'être drôle...
Au moins les Français lui sauront gré d'une chose: il refuse d'être considéré comme français. Personne ne contredira un mec aussi honteux.
Le ridicule ne tue pas, mais ce mec, d'un racisme sidérant, a très envie de mourir et il ne rêve que de son exécution. Pense-t-il rejoindre son paradis de débauche? (il doit s'ennuyer en prison, tout seul avec sa main, sauf s'il n'est pas aussi homophobe qu'il le hurle.) Trêve de vacheries, cet individu est l'exemple de la pire déchéance qui peut guetter un homme, tant il atteint un degré indescripitible de nullité. A croire qu'il a pris des cours.
Bref, il regrette sans doute de ne pas avoir sauté en vol avec ses petits copains terroristes, il en est malade de vivre: souhaitons lui donc encore de longues années à pourrir en prison. En attendant, il ne pourra plus tenter de transformer l'audience en cirque.

mardi 14 février 2006, 23h01
"Je ne suis pas français !": Moussaoui expulsé de son procès aux USA


ALEXANDRIA (Etats-Unis) (AFP) - Le Français Zacarias Moussaoui, seul prévenu dans le procès aux Etats-Unis sur les attentats du 11-Septembre, a renié mardi sa nationalité, insulté les Etats-Unis et amené la juge à l'expulser, après lui avoir dit qu'il était son "pire ennemi".

L'échange n'a duré que cinq minutes. Moussaoui, encadré de deux policiers fédéraux en civil est entré dans la chambre 700 (bien 700) du tribunal fédéral d'Alexandria, près de Washington, en balayant les bancs du public d'un regard défiant.

La juge Leonie Brinkema, chargée de l'affaire, lui a alors expliqué qu'elle avait convoqué cette audience pour savoir s'il prévoyait "de rester calme et laisser ses avocats tenter d'assurer (sa) défense, pendant la phase de voir-dire", terme désignant l'interrogatoire des jurés en vue de leur sélection.

Lors d'une première journée d'audience le 6 février, Moussaoui, qui risque la peine de mort pour complicité avec les auteurs des attentats du 11 septembre 2001, avait dû être évacué quatre fois, après avoir pris bruyamment la parole contre ses avocats.

Mardi, à peine installé, le prévenu, vêtu d'une combinaison verte de prisonnier et coiffé d'une calotte en crochet blanc, s'est levé avec détermination, pour répondre à la juge.

"En ce qui concerne mon statut légal: Je ne suis pas français. Je ne serai jamais français !", a-t-il lancé en anglais. "Je ne comparais ici qu'en tant que musulman", puis, sans préciser à quel pays il se référait: "je ne comparais pas ici avec une nation de croisés homosexuels!".

Bien que court, l'échange avec la petite juge enrobée aux cheveux grisonnants a été dense.

Moussaoui a eu un bon mot pour chacun: son avocat Gerald Zerkin, connu pour ses positions abolitionnistes: un membre du "KKK" (Ku Klux Klan), un autre défenseur, d'origine asiatique, Alan Yamamoto: "la geisha Yamamoto".

Lancé dans un monologue difficile à interrompre, le terroriste présumé a expliqué que le 6 février il avait pu entendre les nouvelles à la radio, alors qu'il prenait sa douche, car le reste du temps, il est soumis à un "black-out complet".

"J'ai entendu que George W. Bush avait lancé une nouvelle campagne contre les terroristes". Le "gouvernement fédéral" est contre les terroristes et vous voulez que j'accepte le "fédéral Zerkin, du KKK, le fédéral MacMahon (avocat), la geisha Yamamoto ?".

Puis, plus tard: "Je suis Al-Qaïda. Je suis votre ennemi juré".

"Monsieur Moussaoui, vous être votre pire ennemi", a résumé pour sa part la magistrate, avant de prendre la décision de l'interdire d'audience jusqu'au 6 mars, date prévue pour le début des débats au fond, après la sélection des jurés.

"Que Dieu maudisse l'Amérique!". "Prenez soin de ma mort maintenant", a-t-il conclu.

A la mi-journée, après la fin de l'audience, le parlementaire américain Curt Weldon a annoncé qu'il ne témoignerait pas au procès de Moussaoui, comme le lui demandait la défense.

"Moussaoui est un voyou. Il mérite le châtiment le plus dur", a dit l'élu républicain, spécialiste d'un programme de renseignement militaire, "Able Danger", qui aurait selon lui disposé de connaissances approfondies sur Al-Qaïda et ses affidés avant le 11 septembre 2001.

Mercredi, la cour commencera, avec plus de sérénité, l'interrogatoire des quelque 500 jurés potentiels tirés au sort sur les listes électorales de l'Etat de Virginie, en vue de leur sélection pour un jury de 12 membres et six suppléants.

Moussaoui lui, ne pourra que s'énerver seul devant un poste de télévision, où une retransmission des audiences en circuit fermé lui sera diffusée, aux frais du gouvernement fédéral.

1 Comments:

At 4:14 PM, Anonymous Anonymous said...

Diable, il a été traité de voyou ! Les banlieues vont encore flamber, non ?

 

Post a Comment

<< Home