Friday, September 29, 2006

chronique de la terreur............. ordinaire?

jeudi 28 septembre 2006, 21h04
Un prof de philo menacé de mort après avoir publié une tribune sur l'islam
Par Alexandra LESIEUR


SAINT-ORENS-DE-GAMEVILLE (Haute-Garonne) (AFP) - Un professeur de philosophie, menacé de mort après la publication d'une tribune virulente sur l'islam dans Le Figaro, a été placé sous protection dans un endroit secret et n'assure plus ses cours depuis une semaine dans un lycée près de Toulouse.
Robert Redeker, 52 ans, professeur à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), a reçu des "menaces de mort écrites, sous forme de mails" le jour même de la publication de la tribune, le 19 septembre, et n'est pas réapparu dans l'établissement le lendemain, selon le proviseur Pierre Donnadieu.
"A l'évidence, c'était relativement grave", a-t-il poursuivi.
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien, tout en se déclarant "solidaire" du professeur, jeudi sur RTL, a souligné qu'"un fonctionnaire doit se montrer prudent et modéré en toutes circonstances".
La police n'a pas souhaité s'exprimer "pour des raisons de sécurité", mais selon La Dépêche du midi, ce père de famille serait protégé par la DST et placé "en lieu sûr".
Interrogé par le journal, M. Redeker, qui ne regrette pas d'avoir écrit ce texte, a déclaré avoir éprouvé "de l'angoisse dans un premier temps car ces menaces sont précises et visent (sa) vie".
"De la tristesse, ensuite, car ce qui m'est fait correspond tout à fait à ce que je dénonce dans mes écrits: l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique de l'islam", a-t-il ajouté.
Le professeur a par ailleurs précisé sur i-Télé les menaces dont il est victime. Outre des menaces directes par mail, il a par ailleurs révélé que des forums djihadistes, "qui ne sont pas accessibles à tout le monde" donnent "toutes les coordonnées pour pouvoir (l)'assassiner".
Dans sa tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", l'auteur qualifie notamment le Coran de "livre d'inouïe violence" et le prophète Mahomet de "chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame".
Dressant un parallèle avec la guerre froide, il considère que, "l'islam se présente, à l'image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental" et qu'il "est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine".
A la suite de cette publication, l'édition du 19 septembre du Figaro a été interdite en Tunisie.
Le Figaro a, dénonce jeudi dans un communiqué de "graves atteintes à la liberté de penser et à la liberté d'expression".
"Le Figaro est un journal ouvert à des opinions diverses. Tous les jours, nous accueillons dans nos colonnes des points de vue contradictoires, des débats, des controverses. Bien entendu, nous avons une ligne éditoriale forte et nous ne partageons pas toutes ces idées, loin de là, ni la façon dont elles s'expriment parfois", expliquent Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du Figaro, et Francis Morel, directeur de la publication, cosignataires du texte.
M. Redeker, auteur de nombreux articles, notamment sur le révisionnisme et l'enseignement, et détenteur d'un site internet, est connu pour ses prises de positions polémiques au sein du corps enseignant.
Au lycée, élèves et professeurs ont été informés vendredi de la situation.
Aujourd'hui, les lycéens se disent rassurés, le professeur a été remplacé, le plan vigipirate renforcé et les courriers adressés à M. Redeker filtrés.
"C'est normal qu'il y ait des gens qui se révoltent, il a dit des choses qui étaient fausses par rapport au Coran (...). On a eu peur des représailles", a estimé Chloé, une des élèves du professeur.

vendredi 29 septembre 2006, 9h23
Villepin: les menaces de mort contre un prof de philo "inacceptables"


PARIS (AFP) - Dominique de Villepin a qualifié d'"inacceptables" les menaces de mort émises contre un professeur de philosophie qui avait publié dans la presse une tribune sur l'islam, vendredi sur RMC.
"C'est inacceptable, ça montre bien que nous vivons dans un monde dangereux, trop souvent fait d'intolérance, et à quel point nous devons être vigilants pour que le respect de l'opinion d'autrui soit totale dans notre société", a affirmé le Premier ministre.
"Nous sommes dans une démocratie, chacun doit pouvoir s'exprimer librement dans le respect bien sûr des autres. C'est la seule limite qui doit être acceptée à cette liberté", a-t-il ajouté.
Selon lui, cette affaire "montre aussi à quel point il faut se battre à l'échelle internationale pour que cette dimension de respect, de tolérance, de connaissance entre les civilisations se développent".
Robert Redeker, professeur de philosophie à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), avait publié le 19 septembre une tribune sur l'islam dans Le Figaro. Menacé de mort, il se trouve désormais sous protection policière.
M. Redeker a reçu des "menaces de mort écrites, sous forme de mails" le jour même de la publication de la tribune, le 19 septembre, et n'est pas réapparu dans l'établissement le lendemain, selon le proviseur Pierre Donnadieu.
"A l'évidence, c'était relativement grave", a-t-il poursuivi.
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien, tout en se déclarant "solidaire" du professeur, jeudi sur RTL, a souligné qu'"un fonctionnaire doit se montrer prudent et modéré en toutes circonstances".
La police n'a pas souhaité s'exprimer "pour des raisons de sécurité", mais selon La Dépêche du midi, ce père de famille serait protégé par la DST et placé "en lieu sûr".
Interrogé par le journal, M. Redeker, qui ne regrette pas d'avoir écrit ce texte, a déclaré avoir éprouvé "de l'angoisse dans un premier temps car ces menaces sont précises et visent (sa) vie".
"De la tristesse, ensuite, car ce qui m'est fait correspond tout à fait à ce que je dénonce dans mes écrits: l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique de l'islam", a-t-il ajouté.
Le professeur a par ailleurs précisé sur i-Télé les menaces dont il est victime. Outre des menaces directes par mail, il a par ailleurs révélé que des forums djihadistes, "qui ne sont pas accessibles à tout le monde" donnent "toutes les coordonnées pour pouvoir (l)'assassiner".
Dans sa tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", l'auteur qualifie notamment le Coran de "livre d'inouïe violence" et le prophète Mahomet de "chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame".
Dressant un parallèle avec la guerre froide, il considère que, "l'islam se présente, à l'image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental" et qu'il "est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine".
A la suite de cette publication, l'édition du 19 septembre du Figaro a été interdite en Tunisie.

vendredi 29 septembre 2006, 10h24
Villepin condamne les menaces de mort contre un enseignant

PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin juge inacceptables les menaces de mort visant un professeur français de philosophie, auteur d'une tribune critique sur l'islam dans Le Figaro et contraint de vivre sous protection policière.
Le Figaro condamne, de son côté, "avec la plus grande fermeté les graves atteintes à la liberté d'expression que cette affaire a provoquées".
"Nous considérons que, au-delà de l'information, le rôle d'un journal est de fournir à ses lecteurs tout ce qui peut leur permettre d'analyser en profondeur l'actualité", écrit le journal dans son édition de vendredi.
"Or, pour comprendre notre monde, pour se faire une opinion, il faut aussi savoir regarder ceux qui vivent autrement et écouter ceux qui pensent différemment".
Des menaces de mort ont été proférées contre Robert Redeker, 52 ans, professeur dans un lycée de la banlieue toulousaine, à la suite d'une tribune publiée le 19 septembre dans Le Figaro.
Pour le Premier ministre, "c'est inacceptable, cela montre bien que nous vivons dans un monde dangereux, qui est trop souvent fait d'intolérance, et à quel point nous devons être vigilants".
"Vigilants pour que le respect de l'opinion d'autrui soit total dans la société qui est la nôtre. Nous sommes dans une démocratie, chacun doit pouvoir s'exprimer librement, dans le respect des autres. C'est la seule limite qui doit être acceptée à cette liberté", a-t-il souligné sur RMC Info..
"Cela montre aussi à quel point il faut se battre à l'échelle internationale pour que cette dimension de respect, de tolérance, de connaissance entre les civilisations se développe", a-t-il ajouté.
"MENACES PRECISES"
L'enseignant, qui n'assure plus ses cours depuis une semaine, a été placé sous protection policière et vit dans un lieu tenu secret, dont il change tous les deux jours, a-t-il dit sur Europe 1.
Il avait déjà souligné dans la Dépêche du Midi avoir reçu des menaces sur son répondeur téléphonique et par courrier. "Ces menaces sont précises et visent ma vie".
Robert Redeker a expliqué ressentir "de l'angoisse" et de la "tristesse" car "ce qui m'est fait correspond tout à fait à ce que je dénonce dans mes écrits : l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique de l'islam".
Jeudi, l'extrême droite a reproché au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu le soir-même à la Grande mosquée de Paris pour partager pour la première fois le repas de rupture du jeûne du Ramadan avec des musulmans, de pousser à l'organisation de l'islam en France.
"Cette situation incroyable dans la patrie 'des droits de l'homme et du citoyen' prouve qu'il existe aujourd'hui dans notre pays une menace fanatique organisée qui n'hésite plus à passer à l'acte afin de réduire au silence celles et ceux qui osent la dénoncer", a déclaré le secrétaire général du FN.
Pour Louis Alliot, ces menaces, après la polémique suscitée par les propos du pape Benoît XVI, "démontrent que l'organisation de l'islam en France prônée par Nicolas Sarkozy est un échec et un danger potentiel".
De son côté, Guillaume Peltier, secrétaire général du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, a salué sur le site internet du mouvement "la lucidité" des propos sur l'islam du professeur menacé.
"Robert Redeker, qui écrit que 'l'islam tente d'obliger l'Europe à se plier à sa vision de l'homme' a le courage de décrire la réalité telle qu'elle est."

vendredi 29 septembre 2006, 12h45
Le CFCM prône la prudence dans un climat de tensions sur l'islam


PARIS (Reuters) - Dalil Boubakeur juge inacceptables les menaces visant un professeur français, auteur d'une tribune critique envers l'islam, mais appelle à la prudence dans le climat de tensions sur cette question.
"Il faut être prudent dans le climat de tension que traverse actuellement la communauté musulmane, sur le plan national et international", a déclaré le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) vendredi à Reuters.
"Après les caricatures, certaines déclarations sur la violence de l'islam ou le manque de raison dans la religion musulmane, on voit de plus en plus que des amalgames sont faits entre islam et islamisme, et on confond souvent l'un et l'autre, ce qui est une erreur inacceptable", a-t-il ajouté.
Dalil Boubakeur, qui est également recteur de la Grande Mosquée de Paris, déplore dans le même temps la situation de Robert Redeker, le professeur de la banlieue toulousaine menacé à la suite d'une tribune publiée le 19 septembre dans Le Figaro.
"Je suis triste de le voir inquiet et menacé, c'est inacceptable. Nous sommes dans un pays de droit et nul n'a la faculté de se faire justice lui-même", dit-il.
Néanmoins, le président du CFCM estime qu'il y a "dans tout cela plus d'agitation et de rodomontades que de menaces sérieuses".

vendredi 29 septembre 2006, 14h15
Un professeur menacée après avoir publié un texte sur l'islam

Par EuroNews
Voir la vidéo
Des volets fermés et une protection policière ininterrompue

Depuis un peu plus d'une semaine un professeur français de philosophie doit vivre caché. Robert Redeker a publié une tribune sur l'Islam dans le quotidien conservateur le Figaro. Il se montre critique quant aux fondements de la religion et pose une question : ''Face aux intimidations islamistes que doit faire le monde libre?'' Depuis, le professeur et sa famille reçoivent des menaces de mort par téléphone et par courrier. Robert Redeker vit dans un lieu tenu secret, en change tous les jours et ne peut plus donner ses cours dans un lycée de la banlieue de Toulouse, au sud du pays. Les auteurs des menaces ne sont pas connus. Le Premier ministre français, Dominique de Villepin, a jugé cela inacceptable. Il a rappelé ''qu'en démocratie chacun doit pouvoir s'exprimer librement, dans le respect des autres''.
(Plus de vidéos d'actualité sur EuroNews)
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vendredi 29 septembre 2006, 15h43
Menacé de mort après une tribune anti-islam, un enseignant français se cache


PARIS (AFP) - Menacé de mort après une tribune virulente contre l'islam, un enseignant français se cache depuis une dizaine de jours et a affirmé vendredi se sentir "abandonné", alors que le Premier ministre Dominique de Villepin jugeait "inacceptables" les menaces à son encontre.
Robert Redeker, 52 ans, est protégé 24 heures sur 24 par la police et change de domicile régulièrement depuis qu'il a reçu des menaces de mort consécutives à une longue tribune publiée le 19 septembre dans le quotidien Le Figaro, intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ?".
Ce professeur de philosophie d'un lycée du sud-ouest de la France, à Saint-Orens-de-Gameville, y jugeait notamment que l'islam "exalte violence et haine", déplorait "l'islamisation des esprits en France" et une tentative de l'islam "d'obliger l'Europe à se plier à sa vision de l'homme".
Rapprochant cette religion du communisme, dans ce texte écrit en réaction à la colère du monde musulman face aux récentes déclarations du pape Benoît XVI, l'auteur jugeait que "comme jadis", "l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique".
Enfin, qualifiant le Coran de livre "d'une violence inouïe", Robert Redeker voyait en Mahomet un "maître de haine" (contrairement à Jésus-Christ, "maître d'amour"), un "chef de guerre impitoyable", "pillard, massacreur de juifs et polygame".
"Pour l'instant, le ministère de l'Education (...) n'a pas daigné me contacter, me demander si j'avais besoin d'une aide", a déploré vendredi Robert Redeker, répondant à une radio depuis son refuge. Il s'est dit "lâché par les syndicats enseignants, qui généralement vous félicitent lorsque vous critiquez l'Eglise catholique, mais qui sont beaucoup plus réticents lorsqu'il s'agit de critiques contre l'islam".
Le ministre de l'Education Gilles de Robien s'était déclaré jeudi "solidaire" de l'enseignant mais avait rappelé qu'"un fonctionnaire doit se montrer prudent et modéré en toutes circonstances".
"Si M. de Robien avait raison, il n'y aurait jamais eu de vie intellectuelle en France", a rétorqué Robert Redeker.
Vendredi, le Premier ministre, Dominique de Villepin, est monté au créneau : "Nous sommes dans une démocratie, chacun doit pouvoir s'exprimer librement dans le respect, bien sûr, des autres. C'est la seule limite qui doit être acceptée à cette liberté", a déclaré vendredi.
Cette affaire montre qu'"il faut se battre à l'échelle internationale pour que cette dimension de respect, de tolérance, de connaissance entre les civilisations se développent", a ajouté M. de Villepin.
Le Figaro a condamné vendredi à la Une "avec la plus grande fermeté les graves atteintes à la liberté de penser et à la liberté d'expression que cette affaire a provoquées".
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris et confiée aux services secrets (DST) pour "menaces de mort" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Interrogé par une chaîne de télévision, Robert Redeker avait précisé jeudi avoir reçu "des menaces directes par mail", notamment de forums jihadistes. Sur certains, "il y a ma photo, mon adresse, les endroits où je travaille qui sont ciblés et un plan, très précis, pour se rendre à mon domicile", avec la mention "ce porc doit avoir la tête coupée", avait-il dit, évoquant aussi des menaces contre sa femme et ses enfants.
Auteur de nombreux articles, notamment sur le révisionnisme et l'enseignement, et détenteur d'un site internet, Robert Redeker est connu dans le corps enseignant pour des prises de position polémiques.
Sa tribune a été dénoncée sur la chaîne de télévision arabe Al-Jazira par le cheikh qatari Youssef al-Qaradawi, tandis que l'édition du Figaro contenant l'article avait été interdite en Tunisie et en Egypte.

vendredi 29 septembre 2006, 15h58
L'enseignant français menacé de mort se sent abandonné

PARIS (Reuters) - Un professeur français de philosophie auteur d'une tribune critique envers l'islam a déclaré avoir reçu de nouvelles menaces, situation que le Premier ministre, Dominique de Villepin, a jugé inacceptable.
Des menaces de mort ont été proférées contre Robert Redeker, 52 ans, professeur dans un lycée de la banlieue toulousaine, à la suite d'une tribune publiée le 19 septembre dans Le Figaro. L'enseignant vit, depuis, caché et sous protection policière.
Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert vendredi une enquête préliminaire de police pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et menaces de mort", qui a été confiée à la DST, a-t-on appris de source judiciaire.
"Déjà, il y a une petite victoire des islamistes car je ne peux pas exercer, je ne peux pas aller et venir, je suis obligé de me cacher", a dit Robert Redeker, sur Europe 1.
"En quelque sorte, les islamistes ont réussi à me punir sur le territoire de la République comme si j'étais coupable d'un délit d'opinion. Je demande à la France de prendre conscience de cette chose", a-t-il ajouté.
En visite au Mondial de l'automobile, Dominique de Villepin a assuré que le gouvernement était mobilisé "pour faire respecter cette exigence qui s'impose à tous" de la liberté d'opinion mais "dans le respect des autres".
"Ce sont des menaces inacceptables dans un pays comme le nôtre, c'est pour cela que nous avons pris toutes les dispositions nécessaires", a déclaré le Premier ministre.
"La liberté d'opinion, c'est quelque chose que nous défendons, dans le respect des opinions des autres, avec le souci de la tolérance. C'est bien un chemin exemplaire pour notre pays, montrer que la liberté et le respect sont compatibles, ça implique beaucoup de vigilance", a-t-il ajouté.
MANQUE DE SOUTIEN ?
L'enseignant, qui n'assure plus ses cours depuis une semaine, vit dans un lieu tenu secret, dont il change presque tous les deux jours.
Il a souligné avoir reçu des menaces sur son répondeur téléphonique et par courrier. "Ces menaces sont précises et visent ma vie".
Robert Redeker a précisé qu'il était obligé de trouver lui-même un lieu différent où "dormir et vivre un jour ou deux" avant d'en changer. "Ma sécurité est assurée mais la logistique n'existe pas", a-t-il déploré.
L'enseignant a affirmé avoir reçu "de nouvelles menaces" dans la nuit de jeudi à vendredi "concernant ma femme et mes enfants".
Il a cité des phrases disant : "Vous ne serez plus jamais en sécurité sur cette terre, un milliard trois-cents millions de musulmans sont prêts à vous tuer".
Robert Redeker, qui se sent "abandonné", a dit qu'il regrettait l'attitude du ministère de l'Education nationale, "qui n'a pas daigné me demander si j'avais besoin d'une aide".
Jeudi, le ministre de l'Education, Gilles de Robien, s'était déclaré "solidaire" du professeur, tout en faisant valoir sur RTL qu'en tant que fonctionnaire, il aurait dû se montrer "prudent, modéré, avisé en toutes circonstances".
Le Figaro a condamné de son côté, "avec la plus grande fermeté les graves atteintes à la liberté d'expression que cette affaire a provoquées".
"Ces assassins sont parmi nous et la peur qu'ils inspirent fait de plus en plus souvent courber les têtes", renchérit France Soir, estimant qu'à "ces gens-là, il n'y a rien à céder, rien à accorder".
"Ils n'ont pas leur place sur le territoire de la République, ils n'ont rien à faire en Europe", ajoute le quotidien.
L'extrême droite a reproché au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu jeudi soir à la Grande mosquée de Paris pour partager pour la première fois le repas de rupture du jeûne du Ramadan avec des musulmans, de pousser à l'organisation de l'islam en France.

vendredi 29 septembre 2006, 16h38
Islam: le prof de philo menacé de mort se sent "seul, abandonné"

PARIS (AP) - "Je vis caché, c'est une situation inacceptable sur le territoire de la République", s'est ému vendredi Robert Redeker, ce professeur de philosophie de la région toulousaine qui fait l'objet de menaces de mort pour avoir publié dans "Le Figaro" de lundi une tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?".
La FSU et l'UNSA ont apporté leur soutien, vendredi après-midi, à M. Redeker.
"Je suis protégé en permanence par les forces de sécurité (...) et aussi contraint tous les deux jours de changer de domicile (...) Je suis obligé de trouver moi-même les lieux où dormir le soir, où vivre un jour ou deux. Ma sécurité est assurée, mais la logistique n'existe pas", s'est-il plaint sur Europe-1 en se disant "seul, abandonné".
Dominique de Villepin a jugé "inacceptables" vendredi les menaces proférées contre l'enseignant. "Nous devons être vigilant" afin que "le respect de l'opinion d'autrui soit total", a souhaité le Premier ministre sur RMC Info. "Nous sommes dans une démocratie. Chacun doit pouvoir s'exprimer librement dans le respect des autres". M. Redeker s'est dit lâché par le ministère de l'Education et les syndicats enseignants.
"Quoi que chacun puisse penser du contenu" de la tribune de M. Redeker, "le recours à la menace de mort est inadmissible et la liberté d'expression doit être fermement défendue dès lors qu'elle s'inscrit dans le cadre de la loi", a déclaré la Fédération syndicale unitaire (FSU, premier syndicat de l'Education) dans un communiqué diffusé vendredi après-midi. Elle "condamne fermement les menaces" et demande au gouvernement "de manifester sans réserve sa volonté de défendre cette liberté et d'assurer la protection du collègue menacé".
"Tout en ne partageant pas les convictions de Robert Redeker", l'UNSA-Education déclare de son côté qu'elle "soutiendra ce professeur". "La liberté d'expression ne peut être à géométrie variable. Elle doit rester, dans la mesure de la loi, pleine et entière. Elle ne peut être réduite, au gré des pressions politiques et religieuses, sous peine d'anéantir la démocratie", souligne l'UNSA dans un communiqué.
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la Direction de la surveillance du territoire (DST), a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Elle a été ouverte peu de temps après la publication de cette tribune, le 19 septembre, a-t-on indiqué de même source, précisant que cet enseignant a reçu des "menaces caractérisées", prises "très au sérieux" par les enquêteurs.
"Ma femme reste avec moi, mon fils (aîné) a été contraint de déménager, le plus jeune a été mis à l'internat et ma fille est également très discrète, de peur que l'on repère son nom", a indiqué le professeur du lycée Pierre-Paul-Riquet de Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne).
Les dernières "menaces de mort" le concernant lui et sa famille sont arrivées dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il précisé. "Vous ne serez plus jamais en sécurité sur cette terre. Un milliards 300 millions de musulmans sont prêts à vous tuer", disait le message, selon lui.
Robert Redeker a déploré cette "petite victoire des islamistes". "Puisque je ne peux pas exercer, je ne peux pas aller et venir, je suis obligé de me cacher. En quelque sorte, les islamistes ont réussi à me punir sur un territoire de la République comme si j'étais coupable d'un délit d'opinion", a-t-il expliqué.
A ceux qui l'accusent d'avoir joué avec le feu en provoquant le monde musulman avec des expressions comme "islamisation des esprits", Robert Redeker se défend d'avoir cédé à l'amalgame: "Dans le livre, je parle essentiellement de l'islamisme, c'est-à-dire de l'exacerbation extrémiste de quelques aspects de l'Islam. Il faut distinguer l'islamisme des musulmans raisonnables qui existent, des musulmans modérés qui existent et qui doivent sans doute me soutenir", a-t-il déclaré.
Il a assuré n'avoir "pas de regrets". "J'ai beaucoup réfléchi sur ce texte, dans lequel chaque mot est pesé", a-t-il dit. "Je lance au contraire un appel aux musulmans français raisonnables pour qu'ils me soutiennent", de même qu'aux "politiques", aux "intellectuels", à "la société entière" pour qu'ils "prennent conscience de la gravité" de la situation. AP
vendredi 29 septembre 2006, 19h13
Fatwa sur un prof de philo: la FNMF "ne peut que condamner" mais s'interroge sur "l'origine des menaces"

PARIS (AP) - La Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) "ne peut que condamner" la fatwa dont fait l'objet un professeur de philosophie pour avoir signé une tribune sur l'Islam, a déclaré vendredi son président Mohamed Bechari, qui a cependant émis "un doute sérieux sur l'origine de ces menaces".
Robert Redeker, qui enseigne dans la région toulousaine, avait publié dans "Le Figaro" de lundi une tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?"
Souvieux d'éviter "un amalgame entre Islam, islamisme et fatwa", Mohamed Bechari juge qu'il "ne faut pas répondre à une bêtise par une autre bêtise". Mais avant tout, a-t-il souligné sur la chaîne Public Sénat, "il faut vérifier le sérieux de ces menaces".
"J'émets un doute sérieux sur l'origine de ces menaces", a-t-il souligné, évoquant la possibilité d'une "manipulation" politique quelques mois avant l'élection présidentielle.
"Cela peut venir de certains extrêmes islamistes, djihadistes ou salafistes comme cela peut venir aujourd'hui de l'extrême droite ou d'une certaine droite qui veut faire aujourd'hui peur aux Français", en leur faisant croire que "derrière chaque musulman, il y a un poseur de bombe", a-t-il avancé.
A ses yeux, "la montée de l'intégrisme existe dans toutes les communautés religieuses et elle existe malheureusement au sein de certains partis politiques de droite et d'extrême droite qui veulent absolument un débat à la veille des élections présidentielles", comme ce fut le cas au moment du scrutin européen de 2004 avec les questions de la Turquie et de l'Islam.
"Nous sommes attachés à la loi, au droit et à la liberté d'expression", a encore assuré le président de la FNMF, première composante du Conseil français du culte musulman. "En même temps, il y a la liberté et il y a la responsabilité." AP

bien fait!

mardi 26 septembre 2006, 1h36

Les Etats-Unis refuse un visa à Tariq Ramadan


NEW YORK (AP) - Les autorités américaines ont refusé d'entrée sur leur territoire l'intellectuel musulman suisse Tariq Ramadan, l'accusant d'avoir soutenu un groupement terroriste. Un avocat américain de défense des droits civiques a estimé de son côté que l'administration du président George W. Bush s'est servi d'une petite donation caritative comme prétexte pour censurer M. Ramadan.
Selon la porte-parole du département d'Etat Janelle Hironimus, un consulat américain a refusé la demande d'un visa professionnel et touristique provisoire en évoquant de nouvelles informations obtenues sur M. Ramadan, qui enseigne à Oxford, en l'occurrence qu'il avait "fourni un soutien matériel à une organisation terroriste".
La porte-parole a refusé de donner des détails sur la demande de M. Ramadan, en raison des règles de confidentialité en vigueur pour ce genre de processus.
De son côté, l'Union américaine des libertés civiles (ACLU) a affirmé que la demande de visa avait été refusée en raison de donations que M. Ramadan a faites auprès d'organisations humanitaires suisses et françaises oeuvrant dans les territoires palestiniens.
Selon l'ACLU, elles sont reconnues en tant qu'organisations humanitaires en France, mais les autorités américaines affirment qu'elles ont offert des fonds au Hamas et sont donc liées à des activités terroristes.
Un avocat de l'ACLU a estimé qu'il s'agissait au contraire d'une question de liberté d'expression.
"Le gouvernement utilise les lois sur l'immigration comme un moyen de réduire au silence et de stigmatiser une (voix) critique proéminente", a déclaré Jameel Jaffer.
Tariq Ramadan, qui s'est opposé à la politique étrangère américaine mais a affirmé n'avoir aucun lien avec le terrorisme, a déclaré sur son site Web qu'il avait lui-même informé le département d'Etat de ses donations.
M. Ramadan avait s'était déjà vu refuser un visa en 2004, alors qu'il avait accepté un poste à l'Université de Notre Dame.
Sa récente demande n'avait initialement pas été traitée par les autorités américaines, finalement sommées de la considérer par un tribunal de New York. AP

Attirer la clientèle, pardon l'électorat.

jeudi 28 septembre 2006, 21h19

Sarkozy cajole les musulmans de France



PARIS (AP) - Nicolas Sarkozy s'est rendu jeudi soir en "ami" des musulmans de France à la Grande mosquée de Paris pour partager pour la première fois le repas de rupture du jeûne du Ramadan.
Dans une allusion à la présidentielle, le ministre de l'Intérieur a promis de continuer à agir dans les années à venir pour faire vivre une laïcité "vivante" et "offensive".
"Ma visite de ce soir n'est pas protocolaire. Elle est celle d'un ami", a expliqué M. Sarkozy au début de cette soirée d'Iftar.
Avant de dîner avec Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée, et les dirigeants du conseil français du culte musulman (CFCM), le ministre de l'Intérieur a dit sa "fierté" de partager ce "moment privilégié", "symbole des relations paisibles qui existent entre la République et les musulmans de notre pays".
S'adressant aux cinq millions de musulmans de France, Nicolas Sarkozy, qui s'est beaucoup investi depuis 2002 pour mettre en place une instance représentative de l'islam de France, a défendu son bilan face aux accusations de "communautarisme" lancées jusque dans son propre camp.
"Je respecte les communautés, mais je ne suis pas communautariste parce que je ne veux pas que les communautés vivent isolées les unes des autres", a-t-il répliqué aux "esprits bornés" qui "refusent de regarder la France telle qu'elle est, multiple, colorée, épicée".
En tant que ministre de l'Intérieur, il a dénoncé les agressions islamophobes commises le week-end dernier contre les mosquées de Quimper et de Carcassonne, souhaitant que les agresseurs soient "sévèrement punis par l'autorité judiciaire".
Il a salué l'accord trouvé le 17 septembre au sein du conseil d'administration du CFCM, paralysé depuis plusieurs mois par le conflit entre la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) et les autres composantes.
Il a vu dans cet accord la possibilité de progresser sur quatre dossiers prioritaires, la mise en place de la Fondation des oeuvres de l'Islam de France, le formation des imams, le pélerinage à la Mecque et l'évolution de la loi de 1905 sur la laïcité.
Sur ce dernier sujet, Nicolas Sarkozy a souhaité qu'un "vrai débat ait lieu" sur les propositions du rapport de la commission Machelon, qui lui a été remis la semaine dernière. Il a mentionné le financement "plus aisé" et "plus transparent" des lieux de culte ainsi que la création de "carrés confessionnels" au sein des cimetières communaux.
"La France est une démocratie adulte. Elle doit pouvoir discuter sans tabou de ces questions essentielles pour la communauté nationale", a lancé le candidat quasi-déclaré à la présidentielle.
"J'entends bien, dans les mois et les années à venir, quelles que soient les responsabilités qui seront les miennes continuer à agir pour faire vivre la laïcité, une laicité vivante, offensive", a conclu Nicolas Sarkozy. AP

pendant ce temps dans les caraïbes...

mercredi 27 septembre 2006, 7h47

Les détenus de Guantanamo célèbrent le Ramadan

SAN JUAN (AP) - Des dattes, du miel et des douceurs. Dans la prison militaire de Guantanamo, les repas sont servis depuis samedi avant le lever du soleil et après son coucher de façon à ce que les détenus musulmans puissent respecter le jeûne du Ramadan.
Sur la base américaine, où la grande majorité des quelque 460 prisonniers sont musulmans et font le Ramadan, ceux qui le souhaitent reçoivent leur petit déjeuner avant l'aube et bénéficient d'une double ration le soir, de façon à ce qu'ils mangent suffisamment. Le personnel médical s'assurera également qu'ils restent en bonne santé, a précisé le commandant Robert Durand.
Pour le reste, un haut-parleur continuera de diffuser les cinq appels à la prière quotidiens et les surveillants ne dérangeront pas les prisonniers pendant qu'ils prient. "De notre point de vue, l'attitude quant à la sécurité ne change pas", complète le commandant Durand.
Ces aménagements n'ont pas empêché un des détenus de se plaindre devant la justice de l'absence d'un aumônier musulman à plein temps. Selon l'avocat de Saifoullah Paracha, un Pakistanais de 59 ans, la présence d'un religieux aiderait à "préserver la santé mentale des détenus. "Ca préserverait l'ordre et découragerait les suicides auxquels nous assistons", estime Gaillard Hunt, qui a déposé un recours la semaine dernière.
Mais les aumôniers musulmans présents dans les premiers temps de la prison ont été affectés auprès des soldats américains musulmans, de plus en plus nombreux. D'ailleurs, "les prisonniers rejettent généralement tout autorité religieuse extérieure", observe le commandant Durand, qui explique que les détenus préfèrent choisir au sein de chaque unité de détention celui d'entre eux qui dirige la prière.
Un conseiller est présent à Guantanamo pour rencontrer les détenus en cas de besoins et des aumôniers viennent ponctuellement sur la base américaine de l'île de Cuba. Ca a notamment été le cas lors des funérailles des trois détenus qui se sont suicidés en juin. AP

Sunday, September 17, 2006

suisse

dimanche 17 septembre 2006, 12h51
Le ministre suisse de l'Intérieur défend Benoît XVI


BERNE (AP) - Le ministre suisse de l'Intérieur Pascal Couchepin prend la défense de Benoît XVI après les récents propos du pape sur l'Islam et la guerre sainte lors de sa récente visite en Allemagne. Le discours du souverain pontife était "intelligent et nécessaire", estime-t-il dans un entretien au journal "NZZ am Sonntag".

Selon lui, le pape a brisé un tabou, dans la mesure où les leaders religieux ne s'étaient jusqu'ici pratiquement pas exprimés sur les prophètes d'autres religions.

"Il a voulu montrer ce qui constitue l'essence du christianisme", relève M. Couchepin. Il faut prendre en compte le fait que le judaïsme, le christianisme et l'islamisme n'ont pas la même conception de Dieu. Ce que le pape a dit était à ses yeux "globalement respectueux".

Le souverain pontife a lancé un débat de fond sur la question de la relation entre la raison et la foi. "L'Islam doit aussi se poser cette question. Car je crois que dans ce domaine le christianisme a une position beaucoup plus ouverte", affirme le ministre suisse. AP

discours exact, ce dimanche

dimanche 17 septembre 2006, 16h14
Islam: les paroles prononcées dimanche par le pape


CASTEL GANDOLFO, Italie (AP) - Voici les paroles prononcées dimanche à Castel Gandolfo par le pape Benoît XVI après la polémique suscitée par son discours de mardi à l'Université de Ratisbonne, lors de sa visite en Allemagne (traduction officielle diffusée par le Vatican):

"Chers Frères et Soeurs,

"Le voyage apostolique en Bavière, que j'ai accompli les jours passés, a été une forte expérience spirituelle, dans laquelle se sont mêlés des souvenirs personnels, liés à des lieux qui me sont si familiers, et des perspectives pastorales pour une annonce efficace de l'Évangile en notre temps. Je remercie Dieu pour les consolations intérieures qu'il m'a donné de vivre et, en même temps, je suis reconnaissant envers tous ceux qui ont activement travaillé pour la réussite de ma visite pastorale. Comme il est désormais habituel, j'en parlerai plus largement au cours de l'Audience générale de mercredi prochain.

"En ce moment, je désire seulement ajouter que je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours à l'Université de Ratisbonne, considéré comme offensant pour la sensibilité des croyants musulmans, alors qu'il s'agissait d'une citation d'un texte médiéval, qui n'exprime en aucune manière ma pensée personnelle.

"Hier, Monsieur le Cardinal Secrétaire d'État a rendu publique, à ce sujet, une déclaration dans laquelle il a expliqué le sens authentique de mes paroles. J'espère que cela contribuera à apaiser les esprits et à clarifier le sens véritable de mon discours, qui, dans son ensemble, était et est une invitation au dialogue franc et sincère, avec un grand respect réciproque." AP

La haine

Eglise ORTHODOXE et église ANGLICANE attaquées à Naplouse le 16 septembre 2006






Qu'est-ce que le racisme sinon s'attaquer sans dicernement à l'autre...
Pour ceux qui ont fait ça, la haine du chrétien s'est exprimée, peu importe que l'église soit orthodoxe, anglicane ou catholique...
Ceux qui ont incendié ces églises ont attaqué par là leurs voisins, des gens qu'ils cotoient depuis toujours, qui habitent la même ville. Des gens ordinaires.
Qui à leurs yeux, parce que différents, sont victime de leur haine...
Le racisme, c'est toujours la même histoire, et quand il est soutenu voire organisé par des mouvements politiques, on a déjà vu ce que ça donne...
Il n'y a que le temps le lieu et l'habillage qui change.
L'Islamisme partout dans le monde, est la variante la plus active actuellement et la plus dangereuse pour l'avenir.

Ce qui est le plus choquant, c'est que beaucoup ont l'air de trouver ce qui se passe... normal.

dimanche 17 septembre 2006, 12h02
Deux églises incendiées en Cisjordanie


NAPLOUSE, Cisjordanie (AP) - Deux églises chrétiennes de Cisjordanie ont été incendiées tôt dimanche matin, attribuées à la colère qui s'est emparée du monde musulman après les propos du pape Benoît XVI sur l'islam et la violence.

A Tulkarem, une église vieille de 170 ans a été attaquée et son intérieur totalement détruit, selon des responsables locaux. Selon le responsable de l'église Daoud Firoba, l'église grecque orthodoxe avait été gardée par la sécurité palestinienne jusqu'à minuit, mais les policiers sont ensuite partis.

Dans le village de Tubas, une petite église, contre laquelle des bombes incendiaires ont été lancées, a partiellement brûlé. Une centaine de chrétiens vivent dans le village.

La veille, cinq églises avaient été incendiées ou mitraillées en Cisjordanie et à Gaza.

Les chrétiens, qui constituent environ 2% de la population palestinienne, seraient environ 50.000 entre la Cisjordanie, la Bande de Gaza et Jérusalem-Est. Les relations entre Palestiniens chrétiens et musulmans sont bonnes en général, malgré quelques pics de tension récurrents.

Le patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah, plus haut responsable catholique de Terre sainte, envisageait de se rendre à Naplouse dimanche pour tenter de calmer le jeu. AP




Là reuters essaye de minimiser.
dimanche 17 septembre 2006, 10h53
Deux églises catholiques incendiées en Cisjordanie



DJENINE, Cisjordanie (Reuters) - Des Palestiniens s'en sont pris dimanche à deux églises chrétiennes en Cisjordanie, en signe de colère contre des propos tenus par le pape Benoît XVI cette semaine.

Les attaques, comparables à d'autres menées contre des églises vendredi et samedi, n'ont fait que des dégâts mineurs et on ne déplore aucune victime.

Dans la ville de Toubas, dans les environs de Djénine, un groupe de Palestiniens a mis le feu à une église catholique, et le sinistre a fait des dégâts légers avant d'être éteint, ont rapporté des témoins.

A Toulkarem, une autre église catholique a subi quelques dégâts en raison d'un incendie. Nul n'a revendiqué ces actes.

Le pape s'est déclaré samedi désolé que ses propos aient été jugés offensants pour les musulmans, mais n'a pas présenté les excuses que certains, en islam, attendaient.

pas assez d'excuses

Les islamistes n'en auront jamais assez. Ce qu'ils veulent c'est voir le pape à genoux à implorer pardon, et ça na suffira peut-être même pas...


dimanche 17 septembre 2006, 18h20
Le pape "vivement attristé" d'avoir choqué les musulmans



CITE DU VATICAN (Reuters) - Le pape Benoît XVI s'est déclaré, lors de sa bénédiction de l'Angélus, profondément désolé par la réaction des musulmans à son discours de Ratisbonne, par lequel il dit n'avoir voulu qu'inviter à l'ouverture d'un dialogue franc et sincère.

En Egypte, les Frères musulmans, après une première réaction plutôt positive à cette mise au point, ont estimé dimanche que le pape n'avait toujours pas présenté des "excuses claires" et l'ont invité à le faire.

"Cela ne va pas jusqu'à représenter des excuses claires et, en conséquence, nous demandons au pape des excuses claires qui mettront fin une fois pour toutes à la confusion", a dit à Reuters le numéro deux du groupe, Mohammed Habib.

Le souverain pontife, qui s'exprimait dans sa résidence d'été de Castelgandolfo pour la première fois depuis que ses propos de Ratisbonne ont soulevé un tollé dans le monde musulman, a assuré que la citation qu'il a faite d'un souverain byzantin du XIVe siècle "n'exprime en aucune manière" ses "pensées personnelles".

"Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours à l'université de Ratisbonne, considéré comme offensant pour la sensibilité des croyants musulmans, alors qu'il s'agissait d'une citation d'un texte médiéval, qui n'exprime en aucune manière ma pensée personnelle", a déclaré le pape.

Samedi, le nouveau secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, avait déjà fait savoir que le souverain pontife était "tout à fait désolé" de voir ses propos interprétés comme offensants pour l'islam.

UNE RELIGIEUSE TUEE EN SOMALIE

"J'espère que cela contribuera à apaiser les esprits et à clarifier le sens véritable de mon discours, qui, dans son ensemble, était et est une invitation au dialogue franc et sincère, avec un grand respect réciproque", a souligné le pape dimanche à Castelgandolfo, où les mesures de sécurité avaient été renforcées.

Lors d'une conférence mardi dernier à l'université de Ratisbonne, le pape a cité l'empereur byzantin Manuel II Paléologue qui accusait Mahomet d'avoir semé le Mal et l'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes.

"La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme", avait souligné le pape, qui avait employé les termes de "djihad" et de "guerre sainte".

Pour le numéro deux des Frères musulmans égyptiens, "pourquoi le pape a-t-il choisi cette citation si elle ne reflète pas son opinion?". "Si elle ne traduit pas sa pensée et son opinion, eh bien qu'il nous dise quelles sont ses idées sur la question", a-t-il ajouté.

En Somalie, une religieuse catholique italienne, coopérante humanitaire, a été tuée par balles dimanche à Mogadiscio, dernière en date d'une série d'agressions dont sont victimes les étrangers vivant en Somalie, et une source islamiste locale a jugé "très probable" que ce meurtre soit lié à la controverse avec le Vatican.

Le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a dit espérer que cette affaire soit "un cas isolé". "Nous sommes inquiets de cette vague de haine et nous espérons qu'elle n'aura pas de graves conséquences pour l'Eglise dans le monde", a-t-il toutefois ajouté.

NOUVELLES PROTESTATIONS

Certains critiques ont également été émises contre la déclaration du pape au sein même de l'Eglise catholique.

"Nous regrettons que le pape ait utilisé cette citation du XIVe siècle qui porte atteinte au respect de la religion musulmane", a déclaré samedi Mgr Henri Tessier, archevêque d'Alger.

"Nous sommes consternés par l'utilisation de cette citation d'un autre temps. Ce temps, le Moyen Age, qui fut l'époque des conquêtes religieuses et des guerres entre les communautés", a-t-il ajouté.

En Iran, de nombreuses écoles islamiques sont restées fermées pour protester contre les propos du pape et 500 étudiants ont manifesté dans la ville sainte de Qom, où l'un des chefs chiites les plus influents du pays, Ahmad Khatami, a reproché à Benoît XVI de ne pas connaître grand chose de l'islam et a exigé des excuses, faute de quoi la colère des musulmans ne s'éteindra pas.

Pour le Tehran Times, les propos du chef de l'Eglise catholique "sont les mots de passe du début d'une nouvelle croisade".

Samedi, le Maroc a rappelé son ambassadeur au Vatican pour consultations.

En Irak, le Conseil suprême de la révolution islamique, l'une des principales formations politiques chiites du pays, a aussi demandé à Benoît XVI des excuses "claires et honnêtes".

Le président yéménite a également critiqué les déclarations du pape. Les nonces apostoliques - ambassadeurs du Vatican - en Egypte, en Irak et au Koweït ont été convoqués par les autorités de ces trois pays en signe de protestation.

En Cisjordanie et à Gaza, huit églises, la moitié catholiques, ont été la cible d'attaques depuis vendredi, et une autre en Irak. Les dégâts sont peu importants.

Cette polémique a jeté un doute sur le voyage du pape prévu en Turquie en novembre mais le chef de la diplomatie turque, Abdullah Gül, a déclaré dimanche s'attendre à ce que Benoît XVI effectue bel et bien cette visite. "Pour ce qui nous concerne, il n'est pas question de changer quoi que ce soit (à la visite)", a dit Gül.

Saturday, September 16, 2006

pour commencer

Le pape dit trois mots de travers...
pendant ce temps, en Arabie Saoudite, il commence juste à être question de retirer les références anti sémites et anti chrétiennes des.... livres scolaires!!!


Saudi boys stand in line as a teacher takes the attendance on their first day back to school in Riyadh on 09 September 2006. The US report on religious freedom was "very encouraged" by steps taken by the Saudi authorities to remove anti-Semitic and anti-Christian references from school textbooks, he said.(AFP/File)

pffffffffffffffffffffffffffffffffff

Le mieux, c'est encore de demander aux gens qui morflent pour de vrai.

samedi 16 septembre 2006, 9h28
Les chrétiens de Gaza et Cisjordanie dans la tourmente après les propos du pape
Par Mehdi LEBOUACHERA

GAZA (AFP) - A l'église orthodoxe Porphyrios de Gaza, l'inquiétude se lit sur les visages: les murs portent les traces fraîches des explosions de bombes, et des hommes armés ont été déployés pour protéger les lieux, 24 heures sur 24.

Vendredi, la communauté a été attaquée à quatre reprises, trois jours après les propos du pape Benoît XVI sur l'islam et le jihad. Une grenade a explosé à l'aube contre les bureaux de l'association de jeunesse, situés près de l'église et trois autres petites bombes artisanales ont été lancées plus tard dans la journée.

Samedi matin, des cocktails Molotov ont été lancés contre deux églises à Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, sans faire ni victime ni dégât, ont indiqué des responsables des services de sécurité palestiniens.

Assis dans un petit salon de chaises de rotin et plastique, le père Atémios, passe sa main dans sa barbe noire et dit d'une voix calme: "C'est la première fois que cela arrive. Une attaque contre notre église".

Installé à Gaza depuis cinq ans, il assure que les chrétiens de la bande de Gaza, environ 5.000 appartenant dans leur grande majorité à l'église grecque-orthodoxe, entretiennent de bonnes relations avec les musulmans. "Nous ne voulons pas lier les propos du pape à ce qui s'est passé", dit-il, en croisant et décroisant ses jambes recouvertes par sa longue robe sombre.

Il marque une pause, comme pour se rendre à l'évidence. "Mais ça l'est peut-être. Cela s'est déroulé quand même à quatre reprise dans la journée".

"Nous avons reçu l'assurance du gouvernement, du président, du Fatah, du Hamas et des autres groupes que rien n'arriverait à l'église et aux chrétiens. Mais aucun acte isolé n'est à exclure", affirme-t-il.

L'archevêque Alexios lui aussi s'interroge. "C'est étrange. Nous avons bâti de bonnes relations avec les gens du quartier, avec les autorités".

Alors que les deux hommes conversent, le haut parleur de la mosquée Omar al-Mokhtar, toute proche, grésille avant que le muezzin ne lance l'appel à la prière, suivi du prêche de l'imam. "Nous défendrons l'islam en brandissant nos épées", lance-t-il.

Désabusé, l'archevêque lâche: "Le fanatisme est tellement grand qu'on ne peut faire face".

"Nous n'avons pas peur des groupes politiques, mais des personnes fanatisées par des imams dans les mosquées et qui descendent ensuite parader dans les rues", ajoute-il.

"Le fanatisme augmente jour après jour au Moyen-Orient. Toutes ces guerres affectent notre vie ici. Quand les Etats-Unis frappent un pays, l'Afghanistan, l'Irak, cela se traduit par un problème entre chrétiens et musulmans".

Pour les deux ecclésiastiques dont l'église ne dépend pas du Vatican, Benoît XVI n'aurait pas dû tenir ces propos en cette période troublée pour les relations entre l'Orient et l'Occident. "Ses déclarations sont intervenues au mauvais moment, juste après l'affaire des caricatures", de Mahomet par un journal Danois qui avait provoqué l'ire des musulmans dans le monde l'an dernier.

"Ce qu'il a dit n'est pas faux mais intervient juste au mauvais moment", reprend l'archevêque.

Prompt à réagir, le mouvement islamiste Hamas s'est emparé de l'affaire et a appelé les fidèles à se réunir dans le centre de Gaza, au son de chants à la gloire du prophète Mahomet et de l'islam. Par centaines, ils ont afflué vendredi soir autour des locaux du Parlement à Gaza.

Pour Ismaïl Radouane, un responsable du Hamas, "c'est une nouvelle croisade chrétienne lancée contre le monde musulman et arabe!. "Ils haïssent notre religion mais nous mourrons sur la voie de Dieu", s'époumonne l'homme encouragé par les "Allah Akbar" de la foule exaltée.





samedi 16 septembre 2006, 8h57
Le monde musulman continue de réclamer des excuses au pape


ISLAMABAD (AFP) - Des demandes d'excuses et de clarifications ont continué d'affluer samedi du monde musulman au lendemain d'un premier acte de violence commis à Gaza, et quatre jours après les déclarations du pape Benoît XVI, jugées insultantes pour l'islam.

En visite mardi en Allemagne, le souverain pontife avait implicitement établi un lien entre islam et violence, notamment concernant le "jihad" (guerre sainte).

Une grenade a été lancée vendredi devant un bureau d'une association de jeunesse chrétienne, près de la plus ancienne église de Gaza sans faire de victime, ont indiqué des témoins.

Le cheikh d'al-Azahr, plus haute autorité de l'islam sunnite dans le monde, Mohammed Sayyed Tantaoui a estimé samedi que les propos du pape Benoît XVI traduisaient "une ignorance de l'islam".

Dans un communiqué diffusé par l'agence égyptienne MENA, cheikh Tantaoui s'est déclaré "indigné" par les propos du pape et affirmé qu'ils "traduisent une ignorance claire de l'islam et à son prophète et suscitent la colère de plus de 1,3 milliard de musulmans dans le monde"."
Non! la colère des islamistes, qui cherchent à monter les autres gens...

Des responsables islamiques d'Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, ont regretté samedi les propos du pape sur l'islam et la guerre sainte, tout en appelant à ne pas laisser s'envenimer le climat entre les différentes religions.

Abdullah Ahmad Badawi, Premier ministre de la Malaisie, pays à majorité musulmane, a lui exigé des excuses du pape.
La Malaisie est d'ailleurs en voie de radicalisation.

Le Premier ministre palestinien issu du mouvement islamiste Hamas, Ismaïl Haniyeh, a condamné vendredi les propos du pape Benoît XVI sur l'islam et l'a appelé à "cesser de porter atteinte" à cette religion. "La Shoah a eu lieu dans le monde chrétien", a rappelé à l'intention du pape un député arabe israélien, Taleb Al-Sana.
Je crois qu'un certain dignitaire musulman palestinien y a joué un rôle aussi. Alors que les nazis étaient anti chrétiens, ils ont quand même créé un bataillon SS musulman. Alors ta gu...!

Un dignitaire religieux iranien a jugé que les paroles du pape reflétaient une "faiblesse d'esprit". "Les musulmans de par le monde ont réagi et vont réagir comme il faut à ces remarques", a averti le conservateur Ahmad Khatami, dans son prêche pendant la prière hebdomadaire à Téhéran.
On sait . Y a que vous qui êtes intelligents.

Et un cheikh sunnite irakien a réclamé à Bagdad, l'expulsion des ambassadeurs du Vatican des pays musulmans après les propos tenus par le pape Benoît XVI sur l'islam. La mission du Vatican à Bagdad est actuellement fermée.
Quel cheikh sunnite à Bagdad? Déjà si des sunnites arrêtaient de faire sauter des chiites en Iraq, ça irait peut-être mieux là-bas. Et vice versa.

Vendredi, le Parlement pakistanais a pour sa part adopté une résolution demandant au pape de "retirer ses propos dans l'intérêt de l'harmonie entre les religions".

"Les remarques péjoratives du pape sur la philosophie du jihad (guerre sainte) et le prophète Mahomet ont blessé les sentiments du monde musulman et présentent le danger de répandre l'acrimonie parmi les religions", ajoute le texte, adopté à l'initiative d'un élu islamiste.
C'est un islamiste qui ose dire ça.

Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a dénoncé l'"ignorance" du souverain pontife sur l'islam, et des propos "regrettables", qui "ne font qu'accroître le fossé entre les religions que nous nous efforçons avec ardeur de combler".
Ce n'est pas le pape qui creuse le fossé, mais plutôt toutes ces cohortes de tarés. Tu en as par millions dans ton pays. Fais gaffe, tu es assis sur une cocotte minute prête à exploser.

Au Liban, une autorité libanaise de l'islam chiite a réclamé des excuses personnelles du pape "pour cette lecture erronée de l'islam". La Jordanie a demandé des explications "immédiates" au Vatican, tandis que la plus haute instance religieuse musulmane de Syrie exigeait "des éclaircissements" sur des propos "inexacts".

Même indignation en Inde, où la commission nationale pour les minorités a jugé que les propos du pape sonnaient comme un appel aux "Croisades du Moyen Âge". Dans ce pays, une association musulmane a qualifié le discours prononcé par le souverain pontife de "blasphème", tout en appelant les musulmans à "la modération et (à) ne pas perdre leur sang-froid".


Dans des propos appelant également à la retenue, le ministère afghan des Affaires étrangères a estimé: "nous devons être très prudents et ne pas laisser cette affaire se faire prendre en otage par les extrémistes de deux bords qui recherchent un choc des civilisations".
Un mec plus intelligent que les autres. C'est pas un islamiste à mon avis.

Les propos du pape ont également suscité vendredi de nouveaux remous en Europe.

La Communauté des musulmans d'Autriche, qui représentent près de 5% de la population dans ce pays, a ainsi réclamé "une mise au point" du pape. Deux organisations musulmanes britanniques ont réclamé "sans délai" des clarifications.
Les mecs qui veulent dicter leur loi.

Le gouvernement allemand, récent hôte du pape, a toutefois souligné vendredi l'importance du dialogue pacifique avec l'islam comme avec les autres religions. Il a estimé que le Vatican avait répondu aux inquiétudes du monde musulman après ses commentaires controversés sur l'islam, prononcés pendant son récent voyage en Bavière.

"Le Vatican a expliqué que le pape respectait l'islam, qu'il voulait intensifier le dialogue avec les autres cultures et religions, en incluant l'islam, et je pense que cette explication a répondu clairement aux inquiétudes", a estimé un porte-parole du gouvernement.

pffffffffffffffffff



samedi 16 septembre 2006, 12h01
Bombes incendiaires contre 2 églises chrétiennes en Cisjordanie


NAPLOUSE, Cisjordanie (Reuters) - Des Palestiniens ont lancé samedi des bombes incendiaires contre deux églises chrétiennes de Naplouse en Cisjordanie, sans faire de victimes, sur fond de tollé contre certains propos du pape Benoît XVI sur l'islam.

Quatre ou cinq individus masqués, circulant à bord d'une voiture blanche, ont lancé plusieurs bombes incendiaires contre le mur d'une église anglicane, sans causer de dégâts, a déclaré Djabi Saadeh, membre de l'Eglise anglicane.

Une autre attaque a été menée contre l'église orthodoxe grecque de Naplouse, dont l'un des murs a été incendié.

"C'est un acte infantile", a estimé George Award, de l'Eglise orthodoxe grecque.
C'est des gosses. Ils jouent.

Lors d'une conférence à l'université de Ratisbonne, le pape a cité le souverain byzantin Manuel II Paléologue qui, au XIVe siècle, accusait Mahomet d'avoir semé le Mal et l'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes.

"La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme", avait souligné le pape, qui avait utilisé les termes de "djihad" et de "guerre sainte".



et ça continue

vendredi 15 septembre 2006, 15h10
Tollé dans le monde musulman après des propos du pape


DJAKARTA (Reuters) - Les récents propos du pape Benoît XVI sur l'islam risquent de porter un coup à l'harmonie religieuse dans le monde, ont estimé des dirigeants gouvernementaux et des dignitaires religieux de plusieurs grands pays musulmans, de l'Indonésie au Pakistan ou à l'Egypte.
Les mecs sont gonflés. C'est même leur caractéristique numéro 1.

Lors d'une conférence à l'université de Ratisbonne, le pape, qui vient d'effectuer une visite en Bavière, a cité le souverain byzantin Manuel II Paléologue qui, au XIVe siècle, accusait Mahomet d'avoir semé le Mal et l'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes.

"La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme", avait souligné le pape, qui avait utilisé les termes de "djihad" et de "guerre sainte".

Le tollé est tel que certains, au Vatican, en viennent à craindre pour la sécurité du pape: "Si j'ai bon espoir que la polémique se dissipe, elle a fait du tort et si j'étais un spécialiste de la sécurité, je m'inquièterais", a-t-on déclaré de source haut placée au sein de l'Eglise catholique.

Un choeur grandissant de dignitaires musulmans a demandé à Benoît XVI de s'excuser pour ses propos: ainsi, le président du Conseil turc des Affaires religieuses, Ali Bardakoglu. Le pape doit se rendre en novembre en Turquie, pays laïque mais majoritairement musulman, à l'invitation du président Ahmed Necdet Sezer, garant de la laïcité héritée d'Atatürk.
Quels dignitaires musulmans? ce serait pas plutôt des représentants islamistes?

En Iran, un influent dignitaire chiite, Ahmad Khatami, a déclaré aux fidèles à l'université de Téhéran que les propos de Benoît XVI étaient "absurdes" et montraient que le pape ne connaissait pas grand-chose à la religion. "Malheureusement, le pape a insulté l'islam(...)", a-t-il estimé.

L'Assemblée nationale pakistanaise, chambre basse du parlement d'Islamabad, a de son côté adopté à l'unanimité une résolution condamnant les propos du pape. "Cette déclaration a blessé les sentiments des musulmans", lit-on dans le texte de la résolution. Le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères a déclaré que quiconque jugeait que l'islam était intolérant ou que l'islam se propageait par la force faisait preuve d'ignorance. Le Pakistan est le deuxième pays musulman le plus peuplé après l'Indonésie.
Le Pakistan est surtout un des plus gros foyer de l'islamisme radical, et compte des centaines de milliers de talibans, à la mode de ceux qui ont sévi en Afghanistan, éduqués et préparés au Pakistan. On pourrait dire des tas de choses sur le Pakistan.

VIVE REACTION DE L'OPPOSITION EN JORDANIE

Le Vatican a publié un communiqué assurant que le pape n'avait jamais voulu offenser l'islam.

En Indonésie également, les réactions indignées aux déclarations de Ratisbonne ne se sont pas fait attendre.

"Il est clair, au vu de ses déclarations, que le pape ne comprend pas bien l'islam", a estimé Din Syamsuddin, président de Muhammadiyah, deuxième plus importante organisation musulmane d'Indonésie.

Fauzan Al Anshori, porte-parole du Conseil indonésien des Mujahideen, organisation radicale, a appelé le pape au dialogue et déclaré qu'il avait mal compris l'islam. Selon Anshori, le récent regain de radicalisme musulman est une réplique à la "croisade" menée par l'Amérique contre les musulmans.
C'est toujours la faute des autres.

En Egypte, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, s'est dit préoccupé par les propos du pape, qui risquent d'après lui de réduire à néant les efforts de rapprochement entre l'Occident et l'Orient. L'organisation intégriste des Frères musulmans réclame des excuses du souverain pontife.
Se rapprocher quand l'Internationale islamiste essaye d'exciter les gens, c'est dur!

Le principal journal islamiste marocain, Attajdid, écrit vendredi que "Le pape rejoint l'alliance sioniste-américaine contre l'islam" et exige lui aussi du pape des excuses.
Ah le complot juif, on arrive toujours à le caser quelque part.

Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, membre du groupe radical Hamas, a déclaré vendredi que Benoît XVI devait revenir sur ses déclarations et cesser d'offenser l'islam.
Ce mec est grave. Par contre, jeter des bombes dans des églises, c'est pas grave, selon lui... Les musulmans ils ont sans doute le droit d'offenser les orthodoxes qui eux sont tolérants

A New Delhi, Syed Ahmed Bukhari, principal dignitaire de la mosquée Jama Masjid, la plus grande de toute l'Inde, a appelé les musulmans à répliquer aux propos de Benoît XVI. "Aucun pape n'a jamais tenté de s'en prendre à la gloire de l'islam comme ce pape", a dit Bukhari sous les acclamations des de fidèles.
Y a pas à dire, ce genre de mec est grave aussi.

Même son de cloche en Jordanie, où les musulmans ont estimé que les déclarations papales ne pouvaient qu'accroître le fossé entre les musulmans et l'Occident et montraient au grand jour la haine des chrétiens envers l'islam.
Avec le complot juif, le complot chrétien contre l'Islam... On se demande qui cherche la m...!

En Europe, Aiman Mazyek, qui dirige le conseil des musulmans d'Allemagne, a dit avoir du mal à croire que le pape voit réellement une différence entre islam et christianisme dans l'attitude envers la violence. "Il suffit de repenser aux croisades et aux conversions forcées des Juifs et des musulmans d'Espagne", a-t-il relevé.
C'est sûr, ça excuse.

Friday, September 15, 2006

Le modèle de tous les agitateurs actuels... c'est LUI !!!

Amin al-Husseini (4 juillet 1895 - 1974), أمين الحسيني, ou Hadj Mohammed Amin al-Husseini, également connu en tant que Al-Hajj Amin, Mohammed Amin , ou le Grand Mufti, est un nationaliste arabe palestinien et aussi un leader religieux musulman.
En 1948, il est le sujet du premier livre du chasseur de nazis Simon Wiesenthal.

Il est considéré comme antisémite par plusieurs historiens ayant étudiés les connexions entre le nazisme et le monde arabe[1].

Membre d'une des familles les plus éminentes de Jérusalem, ses plus hautes fonctions officielles furent celle de Mufti de Jérusalem et de président du Conseil suprême musulman, qu'il fonde en 1931.

En 1921, il fut nommé Mufti de Jérusalem pour le Haut Commissaire, Sir Herbert Samuel. Plus tard, il adopte le titre de Grand Mufti. C’est par ce titre qu’on entend le plus souvent parler de lui.

Hadj Amin al Husseini joua un rôle majeur dans le refus arabe face à l’implantation juive du Yishouv et face au mandat britannique, dès les années 20, dans des manifestations antisioniste et antianglais qui prendront une tournure très violente qu’il organisa, dans la « résistance arabe aux ambitions politiques du sionisme en Palestine » selon la terminologie arabe, dans le refus de tout accord de partition entre deux Etats selon le projet Peel proposé en 1937 par les Britanniques.

Il incita les Arabes à la grande insurrection arabe de 1936-1939 en Palestine opposée à l'immigration sioniste en Palestine et dont il fut un des principaux instigateurs. Il s'agissait pour lui de mettre fin à l'installation des Juifs en Palestine, et de combattre le «judaïsme mondial » en s'alliant avec Hitler.

Il s'allie avec les nazis dont il fut le relai en Palestine en proposant ses services en 1941, rencontrant le Consul allemand [2]

Durant la Seconde Guerre mondiale, il mena en Palestine et dans le monde arabe une campagne de propagande en faveur de l'Allemagne nazie et participa au recrutement de combattants musulmans pour l’armée allemande notamment pour la formation d'une division SS de 12 000 hommes.

Seconde Guerre mondiale
Grand mufti de Jérusalem, il s'impose à la fin des années 1920 comme le principal leader anti-sioniste dans la Palestine sous mandat britannique.

On raconterait qu'en 1933, au moment de l’accession de Hitler au pouvoir, al-Husseini envoya un télégramme à Berlin et s'adressa au consul général allemand de la Palestine sous mandat britannique déclarant qu’il était impatient de s’occuper de diffuser et d'étendre l’idéologie national-socialiste au Moyen-Orient et spécialement en Palestine, ce pourquoi il offrait ses services. L'offre fut d'abord rejetée car l’Allemagne à ce moment ne voulait pas s’affronter au Royaume-Uni. Toutefois il rencontra le mois suivant le-dit Consul allemand en Palestine, Karl Wolff pour lui dire combien il approuvait le boycott anti-juif en Allemagne, et pour lui demander expressément de ne pas envoyer de Juifs en Palestine. Dans l’année al-Husseini demanda son aide au Consul d’Allemagne, pour créer un parti national-socialiste arabe en Palestine. On raconterait aussi qu'en 1933, avec le fait que l'immigration juive passe de 9 500 en 1932 à 30 000 en 1933, Hadj Amin dit, dans un discours à Jérusalem : "le plus dangereux ennemi du monde arabe est Hitler parce qu'en persécutant les Juifs en Allemagne, il consolide le sionisme en Palestine".[3]


D’abord Hitler ne se montre pas intéressé par l’offre du Mufti. Les nazis ne voient pas négativement l'émigration juive en Palestine , pensant que ceux-ci « ne pourront pas s'y enraciner», cf le journal du parti national-socialiste, Angriff. [cf B. Lewis, Sémites et antisémites, Fayard, 1987, p. 180] « les Arabes les liquideront. » Le Mufti persiste en juillet 1937, il rencontre le Consul d’Allemagne Doehle à Jérusalem, et demande une aide de l'Allemagne pour combattre les juifs. Il envoie un délégué à Berlin, pour le représenter et bénéficier d'un contact permanent. En juillet 1937, le rapport Peel, fait changer Hitler qui à partir de là décide de s’allier avec les Arabes contre les Britanniques.

Et à partir de là également al-Husseini s'engage effectivement au coté de l'Allemagne nazie contre l'occupant britannique. Il appelle à la guerre sainte contre les Britanniques, mais sans grand succès.

Il est établi qu’il a rencontré le criminel de guerre nazi Adolf Eichmann en septembre ou octobre 1937. Eichmann étudiait alors la possibilité de déporter des Juifs en Palestine ce contre quoi le Mufti est intervenu pour l’en dissuader.

On le soupçonne d'avoir recruté pour l’armée allemande une division SS composée de musulmans bosniaques et albanais qu'il a passé en revue, en Croatie et ailleurs. Il s’agit de la 13e division SS de montagne Handschar. Cette division se rendit célèbre pour ses massacres particulièrement barbares en Yougoslavie, ce pour quoi le Mufti fut considéré comme un criminel de guerre après la guerre.

Il rencontra à Berlin durant la guerre, en 1941, les plus hauts responsables nazis, dont Hitler lui-même et Joseph Goebbels, au sujet de la situation en Palestine.

En effet, le 10 mai 1941, depuis l’Irak où il s’était installé avec le Haut Comité arabe au complet, après l’assassinat de l’envoyé britannique pour la Galilée, il lança une fatwa déclarant la guerre sainte contre les Britanniques, les accusant d’avoir profané la Mosquée Al-Aqsa. Cette fatwa fut retransmise par les radios des pays de l’Axe. Mais il échoua à soulever tous les musulmans contre les Britanniques et partit se réfugier en Allemagne nazie. De là, il diffusait à la radio la propagande en faveur des nazis. Il s’est dépensé sans compter pour empêcher que les Juifs ne puissent s’échapper d’Allemagne.

À Berlin, il rencontra le dirigeant SS Himmler. Sa conversation avec Hitler, re transcrite, a donné lieu à publication après la guerre. Le grand Mufti remercie le Führer pour la sympathie dont il témoigne envers la cause arabe, et palestinienne en particulier... "Les pays arabes sont fermement convaincus que l'Allemagne va gagner la guerre, dit-il. Al-Husseini affirme à Hitler que "les Arabes sont les alliés naturels de l'Allemagne", puisqu’ils ont "les mêmes ennemis, les Anglais, les juifs et les communistes"... Ils sont donc prêts à coopérer de tout cœur avec l'Allemagne et à participer à la guerre, [Compte rendu de l'entretien entre le Führer et le grand Mufti de Jérusalem le 30 novembre 1941, Documents on German Foreign Policy, 1918-1945, cité dans Walter Laqueur, The Israel-Arab Reader, Penguin Books, 1970, pp. 106-107. ]notamment en constituant une légion arabe...

Hitler promet à al-Husseini, « qu'une fois que la guerre contre la Russie et l'Angleterre sera gagnée, l'Allemagne pourra se concentrer sur l'objectif de détruire l'élément juif demeurant dans la sphère arabe sous la protection britannique». [Cité par K. Timmerman, op. cit., p. 109] Dans ses émissions depuis Berlin, il incite les Arabes à « tuer les juifs » et fait l'éloge de la « solution finale ». « Si, à Dieu ne plaise, l'Angleterre était victorieuse, les juifs domineraient le monde», déclare-t-il ainsi le 11 novembre 1942. «Mais si l'Angleterre et ses alliés sont vaincus, la question juive, qui constitue pour nous le plus grand danger, sera définitivement résolue. » Résolution de la « question juive » , qui est terminologie nazie, signifiant disparition des Juifs.

Obnubilé par la « question juive », al Husseini intervient à plusieurs reprises pour empêcher des projets permettant d'échanger des juifs contre des prisonniers ou de l'argent. Lorsque Adolf Eichmann envisage d'échanger des prisonniers allemands contre cinq mille enfants juifs, et d'envoyer ces derniers en Palestine, -l'accord du gouvernement britannique étant acquis-, al-Husseini s’oppose personnellement et obtient d’être entendu. Les enfants seront déportés dans les camps de Pologne [Paul Longrear et Raymond McNemar, « The Arab/muslim nazi Connection», cité dans K. Timmerman, op. cit., p. 110. ]

En 1943, al-Husseini est chargé de mission en Yougoslavie où il organisa la 13° division des Waffen SS, composée de musulmans entraînés en Allemagne par les nazis et encadrée par des Allemands. Elle accomplit la plupart des massacres contre les Juifs bosniaques et détruisit de nombreux villages serbes et églises .

Heinrich Himmler écrivit à ses officiers le 6 août 1943 : « [Les musulmans] ont répondu à l’appel de leurs chefs musulmans et sont venus à nous à partir de leur haine pour l’ennemi commun judeo-anglo-communiste et par le respect et la fidélité pour celui qu’ils respectent par-dessus tout, le Führer, Adolf Hitler. Il n’y a pas à mettre en discussion le moins du monde les droits particuliers accordés aux Musulmans dans ces cercles… Heil Hitler!»

Les préoccupations de al-Husseini étaient centrées sur les Juifs. Dans la protestation annuelle contre la déclaration Balfour, qu’il mit en scène dans le grand hall de la Luftwaffe, à Berlin, en 1943, il s’attaqua à « la conspiration anglo-saxonne et juive », selon ses termes, et déclara que le Traité de Versailles était un désastre à la fois pour les Allemands et les Arabes. Mais les Allemands, eux, déclara-t-il, savaient se débarrasser des Juifs.

Le 1er mars 1944, il ajouta dans un message radiophonique diffusé depuis l'Allemagne nazie : «Arabes, soulevez-vous et battez-vous pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs là où vous les trouverez. Cela est agréable à Dieu, à l’Histoire, et à la religion. Cela sauve votre honneur.» Le Mufti a participé à la solution finale. Il se rendit même à Auschwitz, où il s'adressa même aux gardes s'activant près des chambres à gaz, en les incitant à travailler davantage.

Son approbation de la solution finale (extermination des Juifs par les nazis) et l'aide qu'il y avait apportée, lui valurent une mise à l'écart durable après la Seconde Guerre mondiale. Il fut alors, déclaré criminel de guerre, avant de se réfugier en Égypte.

Dans ses Mémoires, il rapporte un entretien avec Hitler, révélant ses objectifs : « la condition fondamentale que nous avions posée aux Allemands pour notre coopération était d’avoir les mains libres dans l’éradication de tous les Juifs, jusqu’au dernier, dans la Palestine et le Monde arabe. J’ai demandé à Hitler (référence à la rencontre du 28 novembre 1941) qu’il me donne son engagement explicite pour nous permettre de résoudre le problème juif d’une façon conforme à nos aspirations nationales et raciales et correspondant aux méthodes scientifiques inventées par l’Allemagne dans son traitement des juifs. J’eus la réponse suivante : "les Juifs sont à vous" ».

Walter Reich, directeur du United States Holocaust Memorial Museum de 1995 à 1998, raconte à son propos : In 1941, the Grand Mufti of Jerusalem, Haj Amin al-Husseini, met with a number of Nazi leaders, including Adolf Hitler and Heinrich Himmler, hoping to get them to side with the Arab cause and even to extend anti-Jewish measures to the Jews in Palestine. In his meeting with Hitler in November 1941, al-Husseini obtained the statement from Hitler that "Germany's objective [is]…solely the destruction of the Jewish element residing in the Arab sphere." The phrase used by Hitler in this conversation, "Vernichtung des…Judentums," is one that was used in connection with the Holocaust. Moreover, al-Husseini worked to stop the rescue of Jews, engaged in broadcasts for the Germans, and in 1943 helped organize a Bosnian Muslim division of the Waffen SS that was implicated in atrocities against Jews, Serbs and others in the Balkans. (Source : [15]) soit : » al-Husseini obtint l’engagement de Hitler que l’objectif de l’Allemagne était uniquement la destruction des Juifs résidant dans la sphère arabe »

À la libération, il fut considéré par le gouvernement français comme le cerveau de l'espionnage allemand dans tous les pays musulmans[4]

Il fut considéré comme un criminel de guerre. Emprisonné, il réussit néanmoins, avec l’aide d'al-Banna, le fondateur des Frères Musulmans, à se libérer pour regagner l’Égypte.

En effet, depuis la fin de la guerre, al-Banna entretenait des contacts avec la Ligue arabe pour s'occuper de al-Husseini. Episode rapporté par Tariq Ramadan rappelant que son grand-père a «préparé et organisé l'exil politique [de Husseini] en Egypte en 1946». [T. Ramadan, "Aux sources du renouveau musulman", p. 206, n. 60.]

Les liens entre le Mufti Hadj Amin Al Husseini, les Frères musulmans et l'Allemagne correspondaient à une convergence idéologique et politique, dont témoignent de nombreuses déclarations. Les Frères musulmans sont les seuls à avoir établi une véritable alliance avec le Mufti, alliance fondée sur "leur haine commune des Juifs".

Les archives du haut commandement de l'armée allemande saisies par les Alliés aurait révélé que c'étaient les fonds mis à la disposition du Mufti par l'Allemagne nazie qui lui avaient permis d'organiser et de mener à bien la «révolte de Palestine» dans les années 1936-1939 [voir Paul Giniewski, De Massada à Beyrouth, une leçon d'histoire. Presses universitaires de France, 1983.]

Dépêches du monde (qui redevient fou...)

vendredi 15 septembre 2006, 20h31
Manifestation à Gaza contre les propos du pape sur l'Islam


GAZA, Bande de Gaza (AP) - Environ 2.000 Palestiniens ont manifesté vendredi soir dans la Bande de Gaza contre les récents propos du pape Benoît XVI sur l'Islam, accusant le souverain pontife de mener une croisade contre le monde musulman.

Les manifestants se sont rassemblés devant le Parlement palestinien pour témoigner leur colère.

"Il s'agit d'une nouvelle croisade contre le monde arabe musulman. Elle prend diverses formes, des caricatures, des conférences (...) Ils haïssent notre religion", a déclaré Ismail Radwan, un responsable local du Hamas, devant la foule.

Plus tôt vendredi, le Premier ministre Ismaïl Haniyeh avait estimé que le pape avait offensé les musulmans. "Au nom du peuple palestinien qui vit sur la terre sacrée palestinienne, nous exprimons notre rejet des propos tenus par le saint pape sur l'Islam en tant que croyance, sa loi religieuse, son histoire et son mode de vie", avait-il déclaré. AP

vendredi 15 septembre 2006, 19h25
Angela Merkel estime que les propos du pape sur l'Islam ont été "mal compris"


BERLIN (AP) - Face au tollé suscité par les déclarations du pape Benoît XVI sur l'Islam, la chancelière allemande Angela Merkel a défendu vendredi le souverain pontife, estimant que ses propos avaient été "mal compris".

"Quiconque critique le pape a mal compris le message de son discours", a déclaré Angela Merkel au quotidien "Bild" vendredi.

"Il s'agit d'une invitation au dialogue entre les religions, et le pape a explicitement appelé ce dialogue de ses voeux, ce à quoi j'adhère et que je juge nécessaire et urgent", a précisé la chancelière allemande. "Ce que Benoît XVI exprime clairement, c'est un rejet catégorique et sans compromission de tout emploi de la violence au nom de la religion".

Lors de sa visite dans son Allemagne natale cette semaine, Benoît XVI a cité des propos tenus au XIVe siècle par l'empereur byzantin Manuel II Paléologue, lequel disait: "montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau, et vous ne trouverez que des choses mauvaises et inhumaines, tel son ordre de répandre par l'épée la foi qu'il prêchait".

Ses déclarations ont provoqué la colère des dignitaires musulmans du monde entier, qui exigent des excuses de la part du souverain pontife. AP


vendredi 15 septembre 2006, 18h44
Les musulmans de France demandent des excuses à Benoît XVI



PARIS (AFP) - La grande majorité des musulmans de France réclament des excuses au pape Benoît XVI, après ses propos sur l'islam et le Jihad, tandis que quelques uns insistent sur la poursuite du dialogue entre l'Eglise catholique et l'islam développé sous Jean Paul II.

Le secrétaire général de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, considérée comme proche des Frères musulmans) Fouad Alaoui, également vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a déclaré qu'"il y a une erreur qui a été faite, elle doit être corrigée. Benoît XVI doit s'excuser, doit corriger ses propos".

"L'Eglise toute entière ne doit pas soutenir de tels dérapages", a-t-il ajouté.

Réclamant lui aussi des "excuses", le porte-parole du Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Provence-Alpes-Côte d'Azur Abderrahmane Ghoul a affirmé que "les propos du pape, premier des responsables de l'Eglise catholique et homme de culture, nous ont choqués. Car c'est un sujet très important, qui touche au sacré, il s'agit du prophète Mahomet et d'1,5 milliard de musulmans".

"Nous n'avions pas besoin de ce genre de propos dans un contexte sensible. On vient de sortir de l'affaire des caricatures, il y a eu le conflit du Liban, les récentes menaces d'Al-Qaïda. Nous, ici en Europe, on essaye de renforcer le dialogue inter-religieux. Ces propos vont nous faire entrer dans une polémique inutile", a-t-il poursuivi.

Le recteur UOIF de la mosquée de Lille-Sud, Amar Lasfar, a été plus véhément, voyant dans les propos de Benoît XVI sur l'islam et le jihad, traitant des rapports entre religion et violence, tenus mardi durant le voyage du pape en Allemagne, "une offense, une provocation haineuse".

"Cette déclaration, je ne la comprends pas. C'est une déclaration de guerre en quelque sorte pour l'islam et le monde musulman", a-t-il déclaré.

Pour le président du Conseil régional du culte musulman de Rhône Alpes, Azzedine Gaci (UOIF), "ce type de discours décrédibilise les responsables musulmans engagés dans le dialogue interreligieux, et légitime les discours radicaux de ceux qui tentent d'opposer nos différentes communautés".

"Cela risque d'avoir des répercussions sur les rencontres organisées dans les quartiers entre catholiques, musulmans et juifs, et le travail que nous faisons pour développer le vivre-ensemble", a regretté le recteur de la mosquée de Villeurbanne.

Cheikh Ahmed Jaballah (UOIF), tout en exprimant son mécontentement, a cependant insisté sur la nécessité de poursuivre le dialogue entre catholiques et musulmans.

"Nous avons le devoir et le droit de dire que nous ne sommes pas contents mais cela ne doit pas changer notre politique de dialogue", a dit l'imam lors de la prière du vendredi à la mosquée de La Courneuve (Seine-saint-Denis).

En appelant au "discernement" et à "la sagesse", le religieux a élargi son propos à la France, à quelques mois de l'élection présidentielle. "Aujourd'hui, dans un monde qui est traversé par des guerres, des confrontations, nous avons plutôt besoin de responsables, de leaders religieux mais aussi politiques, médiatiques qui doivent bien mesurer la responsabilité de la parole".

Et il a lancé un "appel": "On ne peut pas aujourd'hui réaliser des intérêts politiques ou médiatiques en accusant une communauté ou une autre".

vendredi 15 septembre 2006, 18h36
Le chef spirituel des chiites libanais demande des excuses personnelles du pape


BEYROUTH (AP) - Les récents propos du pape sur l'Islam et la guerre sainte continuent de susciter la colère dans le monde musulman. Vendredi, c'est le chef spirituel des chiites libanais, Hussein Fadlallah, qui a demandé que Benoît XVI présente personnellement ses excuses pour avoir insulté l'Islam.

"Nous n'acceptons pas l'excuse via le canal du Vatican (...) et lui demandons de présenter personnellement des excuses aux musulmans, pas par le truchement de ses officiels, pour cette fausse lecture de l'Islam", a déclaré le Grand Ayatollah Mohammed Hussein Fadlallah à l'occasion de son sermon pour la prière du vendredi.

Cette déclaration est la plus dure à ce jour venue répondre aux réflexions du pape au cours de son récent déplacement en Allemagne.

"Nous appelons le pape à effectuer une lecture scientifique et complète de l'Islam. Nous ne voulons pas qu'il succombe à la propagande de l'ennemi, dirigé par le judaïsme et l'impérialisme contre l'Islam", a déclaré cheikh Fadlallah. Il a ajouté "protester dans les termes les plus vifs" contre les commentaires du pape, "notamment sa citation des mots de l'empereur dans lesquels il insulte le prophète".

D'autres figures religieuses musulmanes ont déjà demandé des excuses, après que le pape eut cité des propos tenus au XIVe siècle par l'empereur byzantin Manuel II Paléologue, lequel disait: "montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau, et vous ne trouverez que des choses mauvaises et inhumaines, tel son ordre de répandre par l'épée la foi qu'il prêchait".

Si jeudi, le Vatican a tenu à souligner que le pape n'avait aucunement l'intention, lors d'un débat de nature théologique, d'offenser la sensibilité des musulmans avec ces remarques, les commentaires mécontents continuaient vendredi, même si souvent marqués par l'embarras.

De son côté, le Premier ministre libanais Fouad Siniora a demandé à l'ambassadeur auprès du Saint-Siège Naji Abi Assi de réclamer des éclaircissements, précise le gouvernement dans un communiqué.

Le grand mufti de Syrie, cheikh Ahmad Bareddine Hassoun, considéré comme un modéré, a quant à lui écrit au pape pour lui dire sa crainte de voir de tel commentaires aggraver les relations entre les différentes confessions religieuses. Le ton de sa lettre est resté très mesuré.

En Egypte, où les Frères musulmans ont également critiqué ces propos du pape et réclamé des excuses, une centaine de personnes ont manifesté après la prière du vendredi devant la mosquée d'Al-Azhar, plus importante institution religieuse de l'Islam sunnite. La plupart attribuaient les commentaires de Benoît XVI à des préjugés anti-musulmans allant au-delà de lui. "Ça fait partie de toute la guerre contre l'Islam. Quand nous fermons une porte au mal, ils en rouvrent une autre", a lancé un manifestant.

Au Pakistan, le Parlement a adopté à l'unanimité vendredi une résolution condamnant les propos de Benoît XVI, qualifiés d'"offensants", et exigeant des excuses. Le ministère des Affaires étrangères a jugé ces remarques "regrettables", sa porte-parole Tasnim Aslam disant que "quiconque décrit l'Islam comme une religion si intolérante encourage la violence. Cela n'aide pas, car nous cherchons à combler le fossé, en appelant au dialogue et à la compréhension entre les religions".

En Turquie, un vice-dirigeant du parti Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, Salih Kapusuz, a estimé que les propos de Benoît XVI étaient soit "le résultat d'une ignorance pitoyable" sur l'islam et son prophète, soit une distorsion délibérée des faits.

"C'est une pauvre chose qui n'a pas bénéficié de l'esprit de réforme dans le monde chrétien", a-t-il déclaré à l'agence de presse officielle turque Anatolie. "Cela ressemble à un effort de raviver la mentalité des Croisades". "Benoît XVI, auteur de remarques aussi malencontreuses et insolentes entre dans l'histoire avec ses mots. Mais (...) il entre dans l'histoire dans la même catégorie que des dirigeants comme Hitler et Mussolini", a-t-il lancé.

Dans les territoires palestiniens, le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a estimé que le pape avait offensé les musulmans. Il a précisé à la presse que des manifestations étaient prévues dans la journée "pour exprimer la colère palestinienne à l'égard de ces commentaires qui ont offensé l'Islam et les musulmans". AP

ça y est... ils nous repètent une diurite...

Cette manif se passe en Inde (Cachemire, où chacun le sait de pauvres musulmans sont persécutés par de méchants hindous........ ah bon?). Comme d'hab on a droit a la bande des allumés haineux du coin...
A Gaza, autre lieu fortement hospitalier, une grenade a été jeté dans une église, donc sur des Palestiniens sans doute même pas catholiques...
Tout ça pour une phrase à coup sûr mal interprétée, et relayée à des populations non informées par des médias et des chefs politiques qui vivent de la haine qu'ils enflamment....





mais fait chieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer!

Ra la la la NOOOOOOOOn!!! ça va pas r'commencer!!!

Voilà, comme personne n'a tenu le coup pour les caricatures, c'est reparti pour un tour... Rha la la, quand on a l'épiderme trop sensible, l'orgueil trop haut placé et que la rhétorique est déjà bien rodée, ça part tout seul.
Allez, courage, l'incendie ne fait que démarrer. On en a encore à un mois à entendre les inepties hélas "habituelles".
Quand aux cathos, ils ont soutenu les fous au moment de l'affaire des caricatures... et bien maintenant c'est votre tour messieurs d'essuyer la furie de l'Internationale islamiste.








vendredi 15 septembre 2006, 13h16
Le monde musulman réclame des excuses du pape après ses propos




ISLAMABAD (AFP) - Demandes d'excuses, de rétractations ou de clarifications affluaient du monde musulman vendredi, trois jours après les déclarations du pape Benoît XVI, jugées insultantes pour l'islam.
En visite mardi en Allemagne, le souverain pontife avait implicitement établi un lien entre islam et violence, notamment concernant le "jihad".


Vendredi, le parlement pakistanais a adopté une résolution demandant au pape de "retirer ses propos dans l'intérêt de l'harmonie entre religions".
"Les remarques péjoratives du pape sur la philosophie du jihad (guerre sainte) et le prophète Mahomet ont blessé les sentiments du monde musulman et présentent le danger de répandre l'acrimonie parmi les religions", ajoute le texte, adopté à l'initiative d'un élu islamiste.
De son côté, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a dénoncé l'"ignorance" du souverain pontife sur l'islam, et des propos "regrettables", qui "ne font qu'accroître le fossé entre religions que nous nous efforçons avec ardeur de combler".
Même indignation en Inde, où la commission nationale pour les minorités a jugé que les propos du pape sonnaient comme un appel aux "Croisades du Moyen Âge".
Dans ce pays, une association musulmane a qualifié le discours prononcé par le souverain pontife de "blasphème" (c'est le passage où on est pété de rire), tout en appelant les musulmans à "la modération et (à) ne pas perdre leur sang froid".
La presse du Qatar traite le pape d'"ignorant des principes de l'islam" et le somme de présenter des excuses aux musulmans .
Le journal al-Watan déplore même que "le pape du Vatican se joigne à ceux qui jettent de l'huile sur le feu pour attiser le conflit entre les civilisations".
Jeudi, les propos du pape avaient déjà suscité condamnations et demandes d'explications dans le monde musulman, certains responsables appelant toutefois à la retenue et au dialogue.
Un influent religieux musulman, Youssef Al-Qardaoui, (tiens c'est le chéri de l'UOIF celui-là) a appelé Benoît XVI à "présenter à la nation de l'islam des excuses après le préjudice causé".
"Le pape veut-il qu'on ferme les portes du dialogue et qu'on se prépare à de nouvelles croisades?", s'est interrogé ce membre de la puissante confrérie des Frères musulmans.
"Nous appelons à la paix parce que notre religion nous y ordonne, mais si la guerre nous est imposée, nous la livrerons à contrecoeur", a ajouté cheikh Qardaoui.
Espèrant que "cette campagne surprenante ne témoigne pas d'une nouvelle orientation du Vatican à l'égard de la religion musulmane", l'Organisation de la conférence islamique (OCI), dont le siège est à Djeddah, a pour sa part demandé au Vatican de clarifier "sa véritable position à l'égard de l'islam et de ses préceptes".
Au Koweït, le secrétaire général du parti islamiste Oumma (Nation islamique), Hakem al-Mutairi, a appelé tous les pays musulmans à rappeler leurs ambassadeurs auprès du Vatican "jusqu'à ce que le pape présente des excuses pour le tort porté au prophète et à l'islam".
En Turquie, où Benoît XVI est attendu du 28 au 30 novembre, le directeur du département des affaires religieuses auprès du gouvernement, Ali Bardakoglu, a déclaré ne voir "aucun intérêt pour le monde musulman à la visite en Turquie d'une personne ayant de telles convictions pour l'islam et son prophète" (et il n'y aucun intérêt à voir un pays avec de telles convictions entrer en Europe).
Le député islamiste marocain (modéré) (sans déc'?, alors les autres c'est quoi?) Abdelilah Benkirane a quant à lui qualifié les propos du pape d'"offense à plus d'un milliard de musulmans, à la religion la plus dynamique du monde et qui avance partout, même dans les territoires chrétiens".
Les propos du pape ont également suscité des remous en Europe.


Aiman MAZYEK

En Allemagne, le secrétaire général du Conseil central des musulmans, Aiman Mazyek, a estimé que l'Eglise catholique était mal placée pour critiquer les dérives extrémistes de l'islam en raison de son histoire (oui, mais cela ne les excuse pas pour autant).
Quant au président du Conseil français du culte musulman (CFCM), la plus haute instance de l'islam en France, Dalil Boubakeur, réputé pour sa modération, (ah ah ah! sans blague?) il a réclamé "une clarification" des propos du souverain pontife.